Ce parchemin a été débuté en l’ An 10 - Cloison des Humains - Mart 25
La personne qui a écrit se texte a prit la peine d’être minutieux. Les lettres sont bien formé et l’écriture dégagé. De plus, on peut constater et que l’écrivain a prit le temps de bien faire sécher l’encre afin de ne pas faire de tâche par inadvertance…
« Ceci sera ma première contribution à cet héritage du savoir. L’histoire est un trésor que trop peu de gens prennent en considération. Sans elle, point de fierté Khanshek, point de fierté Norjdik. C’est grâce à elle que les Froerïn ont tant de prestance. C’est aussi elle qui assit la peur des Glysh face au Gelb. Tout comme les Nirzhads serait que de vulgaire boulle de poils sans ces contes au sujet de leurs grandioses forteresses.
L’histoire a forger ce que nous sommes aujourd’hui et il important que cette dernière soit transmise de génération en génération afin de pouvoir interpréter le retour du balancier. »
Depuis des siècles, le savoir s’est transmis de façon orale, de bouche à oreille. Des pans entiers de l’histoire on été ainsi faussés pour favoriser tel chef ou tel nation. J’aime à croire qu’un texte écrit évite en bonne partie ces faussetés, du moins, tant et aussi longtemps que celui qui tâche d’encre le parchemin n’a pas de partie prit. Dans ce texte, je tenterai d’être le plus neutre possible et exposerai une réalité de ce peuple qui est mien.
Voici donc le descriptif d’un rituel ancien encore pratiqué par les Khansheks. Les sédentaires, ceux qui habitent Awrothlaki, disent de cette coutume qu’elle est barbare et rend l’homme identique à l’animal. Alors que pour ceux restés nomade, et qui continue de parcourir les plaines, cette coutume est l’une des plus respecter.
Comme plusieurs peuple en ce monde, il n’est pas rare de voir un rituel se faire pour souligner le passage de la vie de l’enfant à celle d’un Khan. Chez la plupart des sédentaires, il y a pour habitude de souligner ce passage par une grande fête où chaque membre de la famille entoure l’être aimé et le félicite. Chez nous, les nomades, l’une de nos coutumes demande un rituel différent… Nous la nommons : La divine Shaï. En voici sont déroulement.
Lorsque l’irni, atteint l’âge de maturité, le shaman le fait quérir à sa tente par deux shaïkhan du Khorkhan. Ces derniers amènent l’irni jusqu’à la tente et ils resteront posté devant cette dernière jusqu’à sa sortie.
Ici, il est important de comprendre que cette pratique s’applique autant aux irnis mâles que femelles. La vie dans les plaines est empreinte de famine, de violence et de guerre de territoire. Il n’est pas rare d’entendre parler qu’un kerhe a prit possession par la force d’un autre en abattant son Khorkhan. De plus, les nomades sont souvent ceux qui sont considérés comme étant les combattants de la première ligne, car ils sont souvent à même les frontières Khansheks et Norjdik. Ainsi donc, chaque représentant de la race représente une main, un bras, un cœur qui peut défendre le kerhe.
Une fois que l’irni est à l’intérieur de la tente, shaman lui explique qu’il doit passer quatre jours et cinq lunes dans les plaines. Il explique à l’irni que durant cette période, il aura de nombreuses visions. De plus, le shaman lui explique aussi que les deux shaïkhans l’escorteront à la sortie du village et durant le trajet, il ne pourra adresse la parole à personne. Il faut que son esprit soit clair et sans contrainte afin qu’il puisse s’ouvrir au mieux à ses visions. Il n’est d’ailleurs par rare de voir tous les membres du kerhe tourné dos à l’irni lorsqu’il sort de la tente.
Ensuite, le shaman lui explique qu’en tout temps, il ne doit jamais revenir au kerhe avant la tombé de la cinquième lune, car aucun membre du kerhe ne l’aidera. Si jamais il tente de le faire, non seulement il sera répudié, mais tout ceux qui auront tenté de l’aider le seront aussi. Dans un monde ou seul les plus fort survivent, les faibles n’ont pas leur place. Lorsque j’était dans avec mon kerhe, on a entendu parler de kerhe qui allait jusqu’à shaï l’irni qui désobéissait à cet règle. Ensuite, les shaïkhanë lui tranchait la tête et la mettait sur le piquet de la tente familiale afin de démontrer à tous que cette couardise était due à la faiblesse de ce sang.
Lorsque le cinquième levé du soleil se fait, l’irni peut revenir au kerhe. Il devra se rendre directement à la tente du shaman et devra raconter toutes ses visions à ce dernier. Ensuite, l’homme des dieux interprètera les visions de l’irni et c’est ainsi qu’il connaîtra la shaï qu’il devra accomplir.
Pour chaque dieu, une shaï différente devra être faite.
- VloKhor
Bien qu’oublier par la plupart des gens de ma race, pour les kerhë des frontières, ce dieu reste important. Il est le savoir de toute chose, sans lui, le Khanshek des plaines seraient mort depuis longtemps. La Shaï le concernant est sous associé à une recherche de connaissances. D’où si loin que je me souvienne, cette vision apparaît seulement quand le shaman du kerhe devient mourant… Ainsi, l’irni qui revient prend sa place et deviendra lui aussi shaman.
- Lorkhan
Souvent, cette vision est apparue à l’irni qui aura la possibilité de remplacer le Khorkhan.
Je dis bien possibilité, car en premier lieu, il doit terrasser un khor et ensuite, affronter tout ceux qui auront eu cette vision. Les plus faibles n’ont pas leur place, seul les plus fort peuvent dominer.
- Tamara
Sœur du shaïkhan, tel la shen qui assure la survie du clan, elle assure la survie de nos vies en amenant l’abondance de nourriture. Une fois, un frère m’avait parlé de sa vision. La déesse lui était apparue sous la forme d’une biche. Sans attendre, il avait marché jour et nuit sans s’arrêter afin de trouver une forêt. Il me disait qu’il était tombé sur l’animal à l’aube alors que ce dernier était à lauré du bois. En fait, selon ses dires, celle-ci broutait paisiblement et semblait l’attendre. Puis, lorsqu’il l’eu abattue, il dû marcher que quelques heures pour tomber sur son kerh qui, à cet instant, commençait à avoir des problèmes de famine. Il fut donc accueilli en héro et il n’eut jamais de difficulté à trouver de proie.
- Berit
La déesse de la fourberie demande à l’irni d’être à son tour fourbe. La Shaï de cette dernière est l’une des plus dangereuse. Souvent, dans le rêve même, elle démontre comment elle veut que la Shaï se déroule. Cette déesse est l’une des plus tortueuse que je connaisse. Des guerreë de clan on été déclaréë suite à des Shaïë d’irni, car ce derneir devait assassiner le chef du clan adverse où prendre leur bien le plus précieu, la shen même du Khorkhan. On raconte parfois que c’est une Shaï de Berit qui aurait causé la guerre de la Lanlaki.
- Varghona
Pour la l’irniahaana qui a cette vision, elle devra prendre place aux côtés du Khorkan. Mais cela ne se fera pas sans qu’elle soit passée par-dessus ses rivales qui auront, elles aussi, eu ce type de vision. Pour l’irnikhan, ceci représente La Shaï d’une vie, car il devra faire la shaï à toutes les choses qui menaceront son kerh.
- Pour terminer, il reste Roothar…
Dieu de la richesse, l’irni devra rapporter des symboles d’une richesse acquise. Il arrive souvent l’irni en question ne revienne que bien plus tard. Il peut arriver qu’une Shaï aie pour origine deux dieux, mais cela est rare. Dans ces cas là, Roothar est pour la plupart le deuxième dieu.
Une date est inscrit à la toute fin, An 10 - Cloison des Humains - Verdj 28, mais aucune signature n’est associé au document…
Ven 24 Oct - 7:12
