Sur un banc ou une étagère, traine un vieux livre dont le couvercle est fait de cuir. Il est usé, preuve comme quoi il a été vue à mainte reprises... En le feuilletant, on constate que l'écriture est fine et méticuleuse, et à certains mots, on conçoit que l'auteur est Kanshek. De plus, avec les dates on comprend que la formule est celle d'un journal. Il n'en faut pas plus pour piqué votre curiosité et combler ce besoin de voyeurisme qui vous habite...
An 10 - Cloison des Loups - Mart 11
Voici la date où j'ai décidé de commencer mes écrits.
Je dois admettre que cette façon de faire m'est assez étrange. Je n'ai pas pour habitude de faire cela mais après un temps, je crois que c'est la seule chose que j'aie à faire. Trop de chose tourbillonne dans ma tête et, afin de les en faire sortir, plume et papier son à mon avis, des solutions dès plus adéquate.
Mais, je crois que l'idéal est de commencer par le début et rien de tel qu'une question à la fois simple et compliqué : Qui suis-je ? Tient, cela me fait hésiter. En fait, je constate que ce que je nommerai dans ces pages sera une vision de moi même. Étrange de se mettre intentionnellement devant ce fait accomplit. Après tout, nous nous jugeons souvent dans le regard des autres mais ici, se sera uniquement mon regard, à moi, qui poussera ma main qui, à son tour, poussera cette plume. Bon, et bien, je crois que la meilleur façon de commencer cela est de voir qu'elles sont mes origines...
Alors, Viam-jork, tu es Khanshek. Ce qui en soit, est loin d'être une découverte. Tu es nés dans les plaines Khanshek d'Hiemisla. Ton clan... en as-tu seulement un ? Oui, sûrement, tout Khanshek a un clan même si il prend la décision de le quitter. Nous pouvons donc dire que le clan auquel tu appartiens est celui ou tu as vue le jour: Nockhor. Qui, en d'autre mot, signifie le vert de glace. Un hommage certains à ceux d'entre nous qui vivent dans les glaces. Mais qui signifie aussi que le grand verre a prit la vie à ceux qui logent dans les nockë des montagnes. Car, après tout, tu as quand même combattue aux côtés des tiens pour éloigné ces Norjdikë de vos terres.
D'ailleurs, ta divine Shaïe concerne ce point non ?
Étrange d'écrire de la sorte... Comme si je ne pouvais pas écrire mes pensé simplement. Dois-je impérativement procéder de la sorte pour mettre mon vécue ? Non, sûrement pas... Essayons autrement. Un sujet plus simple, un bon souvenir ? Aller, pourquoi pas. Après tout, se sont mes écrits non ?
Les plaines... Comment un tel endroit peut-il être oublié ? Je me le demande encore quand je vois de mes frères et soeurs, en cette ville, qui semblent n'en garder aucun souvenir. L'odeur de la terre humide qui est transporté par la brise matinale amène l'être à se réveiller en harmonie avec son environnement. On peut y détecter de fine arôme de plantes et d'herbe qui, hier encore, n'avait pas pousser ou offert leur pétales au soleil. Quand l'on sort de sa tente et qu'on va l'orée du campement, on voit les plaines se profiler à l'horizon et l'on dirait qu'elle s'étende à un point tel que même le ciel s'en éloigne, de crainte d'en toucher une parcelle. La seule chose qui arrête les plaines, se sont la forêt et les montagnes, mais encore... Les montagnes s'effritent et les arbres tombent. La plaine, elle, reste et s'étendra toujours... Un beau souvenir que j'aie de cette plaine. D'ailleurs, le seul moment où j'arrive encore à me l'imprégner à l'esprit, c'est lorsque je monte sur le plus haut des toits et que je regarde l'horizon. Bien que le défilé me cache une bonne partie de mon monde, il n'empêche pas moins que la plaine pour s'y rendre m'en inspire !
Oui, un beau souvenir que voilà. En l'écrivant il me fait même sourire. Les plaines vue par les yeux de l'enfant que j'étais seront toujours présentes à mon esprit. Ce bien malgré ma divine Shaï. Elle m'aura changer sur bien des points, mais elle n'aura jamais la force d'effacer ce doux paysage de ma mémoire !
Je ne sais trop si tel a été le cas de mes autres frères, mais ma chasse fut laborieuse et longue. Bien que j'aie atteint les objectifs de ma déesse, je me demande encore si cette dernière est terminée aujourd'hui...
Ma divine shaï a vraiment influencer le reste de ma vie, en cela, il n'y a rien à redire. Berit m'était apparue en rêve et elle m'avait donner pour mission d'abattre des Norjdikë et que je me devais de le faire avant même d'arriver à mon village. Chose qui, normalement, ne se fait pas. Mais, alors, qui suis-je pour contester la décision de mon dieu ?
Je suis donc partie, à la recherche de Norjdik et la meilleur des façons fut de prendre la direction des montagnes. Aujourd'hui, quand j'y pense, j'aurais pu y aller avec plus de précautions et évaluer mieux les risques. Mais à l'époque, j'étais jeune et le désire d'obéir à ma déesse était plus puissant que le désire de survivre. Aux montagnes, je suis tombé sur des...
J'entend marché... La Tête doit vouloir me donner des ordres... Je continuerai l'expérience plus tard. Somme tout, elle s'avère intéressante...
Mar 4 Nov - 8:58