Alkol Gelb: le Kalva

L'origine du Kalva se perd dans les origines de la race Gelbloïne. On dit que le grand penseur, philosophe et marmiton Olouf Grossebouf en est l'inventeur, en plus d'avoir inventé la cuisine au Glysh.
Il s'agit en fait d'un alkol distillé d'un autre alkol: la liqueur de Glysh ou Glysh'keur. Comme le dit très bien le proverbe Gelbloïn au sujet des Glyshs: "Sauf l'schouss, tout s'bouf'". L'équivalent de notre "Dans le cochon, tout est bon" en quelque sorte.

La Glysh'keur
Sur la base du proverbe précité, la rumeur prétend que les Gelbloïns mangent tous chez les Glyshs, à l'exception des os. Faux. D'une part, les os sont consommés, au moins pour leur moelle. D'autre part, si la plupart des abats glyshs servent à préparer less pécialités tripières de Gelbloïns, la cervelle n'est pas consommée sous sa forme solide, mais sous forme liquide.
La cervelle Glysh est en effet écrasée, pressée et mise à macérer avec quelques herbes sauvages, dans un fût en sapin. Au bout de six lunes, la fermentation a fait son oeuvre. Le liquide est filtré: la partie la plus fine constitue la Glysh'keur, tandis que le moût est donné comme aliment aux rares animaux que les Gelbloïns élèvent (des Glyshs, notamment). En effet, le moût de Glysh'keur accroît apparemment la fertilité.

De la Glysh'keur au Kalva
Une partie de la Glysh'keur est mise de côté pour préparer la boisson par excellence des Gelbloïns: le Kalva.
La Glysh'keur est raffinée, et à nouveau mise en distillation, afin de l'éliminer des dernières traces d'impureté qui la composent. Elle ressort de ce processus sous la forme d'un liquide clair et pur comme de l'eau. C'est d'ailleurs le seul liquide pur honoré chez les Gelbloïns.
On prête plusieurs vertus au Kalva, aussi bien sur un plan physique que psychique. Il est abondamment utilisé par les médecins Gelbloïns (ou ceux qui en tiennent lieu) comme anésthésique, mais aussi par les berserks, les plus farouches guerriers des clans Gelbloïns: il sert alors à développer leur ardeur au combat, exacerber leur courage et surpasser douleur et conscience de leurs blessures. On dit qu'un berserk imbibé de Kalva continuera à se battre sans conscience d'être mort.
Lors des grandes fêtes gelbloïnes, le Kalva coule également à flots. Il est alors servi dans des krânhs, sortes de chopes à boires faites dans des crânes de Glyshs étanchéifiés.

Étymologie du terme Kalva
Nul ne sait vraiment quelle est l'origine exacte du terme Kalva. Les quelques Gelbloïnes ayant accepté de me donner une réponse sans frapper trop fort m'ont dit que cela venait de la contraction de deux termes: "Glysh'ka", le voeu de bonne santé traditionnel Glysh, et "lava", le feu liquide.
À l'origine, cette boisson se serait don appelée "Glysh'ka-lava". Très vite, le terme "Glysh" en a été effacé car, comme m'expliqua un de mes interlocuteurs: "Trinker avec un terme d'Glysh, pouah !". Puis il cracha par terre.
Restait Ka-lava, très vite contratcé en Kalva. Ce terme est synonyme de voeu de bonne santé et prospérité, lors des fêtes gelbloïnes.

L'affiche à l'entrée du roi des fous (sur le forum de Cyb.) révèlent également ces deux alcools là.
Peut être serait ils bon de vois avec leur créateur si l'on ne peut en changer les noms pour qu'il conviennent à l'Arglak.

Kreuz'krane.

Se consommant brulant (et jamais assez) pour les Gelbloïns, plutôt chaud pour les autres races, le Kreuz'Krane est une boisson typique de Berdaröt, et le fait que Nathanaël en sache la fabrication tend à laisser penser qu'il s'est déjà aventuré sur les pentes des territoires Gelbloïns. La saveur est terriblement forte, et si l'alcool n'y est que faiblement répandu, le goût en est si révulsant que beaucoup vomissent alors même que leur voisin, de trois tablées éloigné, en commande. Selon certains, l'odeur est celle de tripes et de boyaux cuites, selon d'autres non, mais d'aucuns disent même que c'est à base d'entraille de Gorneilles.
La couleur Noire du liquide est une particularité qui fait qu'on le nomme souvent et simplement une Noire. Une Röt en Gelbloïn

Briz'boyau.

Le Briz'boyau est également une boisson typiquement Gelbloïne, et pareillement consommé chaude. Constitué souvent de liquide de petites araignées, ou de venin de serpents distillés, le Briz'boyau semble à la première gorgée acceptable et largement buvable, mais les effets qui lui valent son nom se traduise uniquement le lendemain, où les personnes de faible constitutions sont souvent atteintes de vomissements et de diarrhés assez féroces. Il est coutumier chez les Gelbloïns de dénigrer celui qui s'en voit atteint comme un faible.
L'habitude de Berdaröt veut que l'on lève son premier verre en hurlant "Je bois les sangs des ennemis encore fûmants, trinque où je ferais pareil du tien." et qu'on le vide d'un trait. On l'appele ausi Kass'Anthr'Aïlle où Fan'ltrip', c'est selon.